Quelques informations sur ce livre :
Auteur : Delphine de Vigan
Titre : D'après une histoire vraie
Nombre de pages : 484
Éditeur : JC Lattès
Prix : 20,00 €
Date de sortie : 26 août 2015
Quatrième de couverture :
« Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi. »
Ce que Cédric en a pensé :
D'après
une histoire vraie, le huitième roman de Delphine de Vigan, est
certainement l'un des ouvrages les plus en vue et les plus attendus de
cette rentrée littéraire 2015. Quatre ans après le fabuleux succès de Rien ne s'oppose à la nuit, son nouveau livre suscite bien des
attentes ; comment l'auteure va-t-elle rebondir après un tel plébiscite ?
La réponse est sans équivoque : magnifiquement bien !
Suite à l’accueil et aux réactions provoquées par son précédent roman, Delphine de Vigan s'est interrogée sur le besoin manifeste – et presque viscéral – que les lecteurs ont de se nourrir d'histoires basées sur des faits réels, de leur attirance pour les récits autobiographiques. De sa réflexion est né ce sublime et subtil roman, écrit à la première personne du singulier, dont elle semble être l’héroïne, et dont elle semble donc avoir vécue l'histoire qu'elle y raconte. Mais ce livre est-il un nouveau récit autobiographique comme le suggère le titre ? Rien n'est moins sur et l'auteur laisse planer le doute sur le sujet ; quelle est la part de vrai dans les romans de fiction et quels passages sont romancés dans les écrits autobiographiques ?
Delphine aurait donc, et j’emploie le conditionnel à dessein, traversé, suite à la parution de son précédent roman, une période où il lui a été incapable de se tenir devant son ordinateur sans ressentir une angoisse profonde l'obligeant à fuir, où il lui a été incapable d'écrire ne serait-ce qu'un mail ou une de liste de course. Durant cette période qui a durée trois ans, Delphine a rencontré L. qui s'est insidieusement imposée dans sa vie et l'a coupée du reste du monde, cherchant à lui vanter les mérites des livres "vrais" et l'exhortant à écrire à nouveau sur elle. Car, d'après L., les romans de fictions sont voués à disparaître, les lecteurs n'ayant goût que pour les histoires vraies.
Delphine de Vigan a choisi de mettre Stephen King en exergue de chacune des trois parties qui composent ce roman, et pour cause, elle nous livre pratiquement un thriller à la Misery. Le parti pris de laisser planer le doute sur la nature de ce récit est incontestablement une excellente idée et donne à l'histoire un relief certain et maintient une tension de la première à la dernière page. Une vraie réussite et une proposition littéraire qui sort de l'ordinaire.
Suite à l’accueil et aux réactions provoquées par son précédent roman, Delphine de Vigan s'est interrogée sur le besoin manifeste – et presque viscéral – que les lecteurs ont de se nourrir d'histoires basées sur des faits réels, de leur attirance pour les récits autobiographiques. De sa réflexion est né ce sublime et subtil roman, écrit à la première personne du singulier, dont elle semble être l’héroïne, et dont elle semble donc avoir vécue l'histoire qu'elle y raconte. Mais ce livre est-il un nouveau récit autobiographique comme le suggère le titre ? Rien n'est moins sur et l'auteur laisse planer le doute sur le sujet ; quelle est la part de vrai dans les romans de fiction et quels passages sont romancés dans les écrits autobiographiques ?
Delphine aurait donc, et j’emploie le conditionnel à dessein, traversé, suite à la parution de son précédent roman, une période où il lui a été incapable de se tenir devant son ordinateur sans ressentir une angoisse profonde l'obligeant à fuir, où il lui a été incapable d'écrire ne serait-ce qu'un mail ou une de liste de course. Durant cette période qui a durée trois ans, Delphine a rencontré L. qui s'est insidieusement imposée dans sa vie et l'a coupée du reste du monde, cherchant à lui vanter les mérites des livres "vrais" et l'exhortant à écrire à nouveau sur elle. Car, d'après L., les romans de fictions sont voués à disparaître, les lecteurs n'ayant goût que pour les histoires vraies.
Delphine de Vigan a choisi de mettre Stephen King en exergue de chacune des trois parties qui composent ce roman, et pour cause, elle nous livre pratiquement un thriller à la Misery. Le parti pris de laisser planer le doute sur la nature de ce récit est incontestablement une excellente idée et donne à l'histoire un relief certain et maintient une tension de la première à la dernière page. Une vraie réussite et une proposition littéraire qui sort de l'ordinaire.
Citation :
«
Nous sommes tous des voyeurs, je vous l'accorde, mais au fond, ce qui
nous intéresse, nous fascine, ce n'est peut-être pas tant la réalité que
la manière dont elle est transformée par ceux qui essayent de nous la
montrer ou nous la raconter. C'est le filtre posé sur l'objectif. En
tout cas, que le roman soit certifié réel ou non ne le rend pas
meilleur. »
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