dimanche 25 octobre 2015

David Wong – Ce livre est plein d'araignées / chronique

Quelques informations sur ce livre :

Auteur : David Wong
Titre : Ce livre est plein d'araignées
Éditeur : Super 8 éditions
Nombre de pages : 561
Prix : 22,00 €
Date de sortie : 23 septembre 2015


Quatrième de couverture :

Une année s'est écoulée depuis les événements décrits dans John meurt à la fin. John (qui n'est donc pas complètement mort à la fin) et son copain Dave ont repris le cours de leur existence. Le calme règne dans la petite ville de...

Non, non, on déconne : le calme n'a jamais régné dans le monde de John et David. La preuve ? Une nuit, une énorme araignée invisible attaque ce dernier dans son lit, puis prend le contrôle de l'officier de police venu enquêter sur l'incident, le transformant en ce que nous appellerons, faute de mieux, une saloperie de zombie. Une vague de panique s'ensuit. Une quarantaine est décrétée.

Tandis que David, enfermé dans un hôpital avec des centaines d'autres victimes présumées, tente plus ou moins de s'enfuir (mais est-ce vraiment une bonne idée ?), John se met en tête de retrouver Amy, la petite amie de son pote. Dès lors, qualifier la situation de chaotique reviendrait grosso modo à expliquer que le bombardement d'Hiroshima était « quelque peu irritant ».

Vous aimez les histoire de zombies ? Vous adorerez ce roman. Vous détestez les histoires de zombies ? Vous adorerez ce roman. Les lecteurs sont formels : « A cause de ce livre, j'ai pris trois fois le mauvais métro pour Brooklyn » ; « J'ai ri, j'ai chialé, je n'ai pas fermé l’œil de la nuit » ; « Si quelqu'un vous raconte la fin, frappez-le où je pense, et dites-lui que j'approuve » ; « David Wong est un putain de génie pervers ».



Ce que Cédric en a pensé :


Rarement une quatrième de couverture de couverture ne m'avait autant donnée envie de lire un livre. Tous les ingrédients qui font la truculence du roman y sont : l'humour, la dérision, la crudité du langage et le style enjoué et maîtrisé. Humour qui est présent jusque sur la jaquette de protection qui met en garde les lecteurs : « Jaquette de protection à destination des arachnophobes, ne pas ôter sans précautions ». Et en effet, si vous ne voulez pas vous retrouver nez à nez avec de gros aranéides velus, je ne saurais que trop vous conseiller de la laisser en place !

David et John sont deux types complètements barrés – surtout John à qui il manque un sacré paquet de neurones – mais qui sont pourtant les seuls à pouvoir endiguer l'épidémie qui couve et menace de s'étendre, et ainsi éviter une pandémie zombiesque qui conduirait sans coup férir à la destruction de l'Humanité toute entière. En effet, ce sont les seuls – suite à l'absorption dans John meurt à la fin, leurs précédentes aventures (pas de panique, la lecture de ce précédent opus n'est pas indispensable pour comprendre et apprécier le présent roman), d'une drogue appelée « sauce soja » – qui sont en mesure de voir les araignées responsables de l'infection, les aranéides étant invisibles pour le commun des mortels.

Sur la base de ce postulat, l'auteur nous embarque dans une chasse aux araignées/zombies baroque et s'en donne à cœur joie. Les péripéties des deux personnages principaux sont rocambolesques ; ça dézingue à tout va, ça part dans tous les sens, mais le tout d'une manière extraordinairement maîtrisée. Sous des faux-airs de grand n'importe quoi, l'auteur nous offre un récit extrêmement bien ficelé : du grand art !

Je remercie chaleureusement Super 8 éditions de nous avoir fait parvenir ce livre jubilatoire qui m'a fait passer un très bon moment.

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Tu peux y aller les yeux fermés ! Enfin, sauf si tu as peur des araignées, auquel cas je te conseille de les garder ouverts lol

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