jeudi 29 octobre 2015

Simon Liberati – Eva / chronique



Quelques informations sur ce livre :

Auteur : Simon Liberati
Titre : Eva
Éditeur : Stock
Nombre de pages : 288
Prix : 19,50 €
Date de sortie : 19 août 2015





Quatrième de couverture :

Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».
Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m'étais égaré.
C'est elle la petite fée surgie de l'arrière monde qui m'a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l'élan d'aimer.
Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son éloge.


Ce que Cédric en a pensé :

Tout un chacun est inspiré par la femme qu'il aime. Transcendé par ce sentiment divin qu'à ses côtés tout est possible – même l'impossible –, un poète va lui offrir ses plus beaux vers, un musicien lui composer la plus belle des sérénades, un peintre exalter sa beauté dans un portrait saisissant, un écrivain coucher sur le papier les sentiments paroxysmiques qui se déversent tout droit de son cœur à sa plume. Que Simon Liberati ait ressenti le besoin impérieux d'écrire un livre sur Eva Ionesco, sa compagne, peut donc aisément se comprendre. Cependant, l'envie et l'amour ne font pas tout, encore faut-il avoir quelque chose d’intéressant à raconter, et c'est la que le bât blesse dans ce roman.

En effet, malgré l'histoire singulière d'Eva Ionesco et de son enfance v(i)olée (sa mère la fit poser nue, et dans des positions très suggestives, devant les objectifs de photographes alors qu'elle était âgée d'à peine une dizaine d'années seulement et vendit ses charmes lorsqu'elle fut préadolescente), Simon Liberati ne parvient pas à retenir notre attention et à nous intéresser. La faute, en partie, à un style alambiqué frisant parfois la pédanterie. Jamais le récit ne m'a happé, juste ennuyé, et je n'avais qu'une hâte, vite en finir avec ce roman pour pouvoir me jeter sur un autre livre.


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