mercredi 18 novembre 2015

Charles Dickens – De grandes espérances / chronique


Quelques informations sur ce livre :

Auteur : Charles Dickens
Titre : De grandes espérances
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 608
Prix : 7,60 €
Date de sortie : 1864



Quatrième de couverture :

Élevé, à la mort de ses parents, par sa redoutable sœur, Pip semble promis à l'existence obscure d'un jeune villageois sans fortune. Mais il a le privilège de vivre au milieu de créatures singulières dont la présence seule accrédite la croyance au miracle : son beau-frère, le forgeron Joe Gargery au sourire débonnaire, Abel Magwitch, le forçat au grand cœur, la pittoresque Miss Havisham et son éblouissante protégée, Estella. Estella au nom prédestiné, dont la froide et fascinante beauté exalte et désespère tout à la fois le jeune Pip.
Les « grandes espérances » qui portent le jeune garçon ne sont pas les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le bonheur au-delà de la sagesse.




Ce que Cédric en a pensé :

Charles Dickens étant l'auteur préféré de John Irving, mon auteur préféré, il était écrit que je me pencherai un jour sur l’œuvre du romancier anglais. Et, après moult tergiversations, j'ai fini par jeter mon dévolu sur De grandes espérances ; ne me demandez pas pourquoi celui-ci plutôt que Oliver Twist ou David Copperfield, par exemple, je ne le sais pas moi-même. Toujours est-il que c'est donc sous le patronage de John, Irving que je me suis plongé dans ce roman et je ne le regrette pas une seule seconde, tant je me suis délecté des aventures de Pip, le jeune héros.

L'auteur anglais nous livre, dans un style propre à son époque – très soutenu, parfois à la limite de l'emphase (sans que cela ne puisse être considéré ici comme un défaut) –, un récit initiatique qui va mener le jeune Pip de la condition d'apprenti forgeron sans-le-sou au titre de gentleman londonien sous la coupe d'un mystérieux donateur qui va lui assurer assurance financière et place dans la société. Ce mystérieux donateur va finir par se faire connaitre et la vie du héros va alors basculer et rien ne sera plus jamais comme avant pour le jeune Pip, qui n'est plus si jeune que cela à ce moment de sa vie.

Le lecture de ce roman m'aura révélée une chose, en même temps qu'elle en confirmait une autre. Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi John Irving est l'auteur que je porte le plus aux nues, et pourquoi lui-même révère Charles Dickens : les deux ne jurent quasiment que par le roman d'apprentissage et je peux aujourd'hui l'affirmer, ces romans sont ceux que je prends le plus de plaisir à parcourir ; je me repais à chaque fois des ces récits picaresques, souvent fleuve, qui narrent la vie de leurs héros sur une longue période. Quant à la confirmation, ce roman de Dickens entérine définitivement le fait que la littérature anglaise du XIXe siècle est, de loin, la période littéraire que j'affectionne le plus.



Citation :

« C'est ainsi que, dans la vie, nous commettons généralement nos plus grandes bassesses et nos plus grandes faiblesses pour des gens que nous méprisons cordialement. »


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